William Robert Sivel, en 1931, à l'âge de 23 ans, était l'ingénieur du son de l'équipe chargée de filmer la célèbre expédition Citroën. Peu avant sa mort, plus de 50 ans après l'événement, il décida de rassembler ses notes et de nous livrer ses souvenirs sur cette aventure. Passionnant, et illustré par Iacovleff, le peintre de l'expédition, voici un témoignage de tout premier ordre et d'autant plus fascinant que c'est le seul qui soit laissé un demi-siècle après l'expédition.
Haardt me regarda : " Vous paraissez bien jeune, me dit-il. Savez-vous que, pour un effort soutenu, un homme de trente à quarante ans est plus robuste qu'un jeune homme et en ce qui concerne votre métier, vu votre âge, vous ne devez pas avoir beaucoup d'expérience... - C'est exact, monsieur, mais si tout est nouveau pour moi, ça l'est également pour les autres... alors autant que ce soit moi, car de toute mon âme j'aimerais faire partie de votre expédition. "
William Robert Sivel, en 1931, à l'âge de 23 ans, était l'ingénieur du son de l'équipe chargée de filmer la célèbre expédition Citroën. Peu avant sa mort, plus de 50 ans après l'événement, il décida de rassembler ses notes et de nous livrer ses souvenirs sur cette aventure. Passionnant, et illustré par Iacovleff, le peintre de l'expédition, voici un témoignage de tout premier ordre et d'autant plus fascinant que c'est le seul qui soit laissé un demi-siècle après l'expédition.
Haardt me regarda : " Vous paraissez bien jeune, me dit-il. Savez-vous que, pour un effort soutenu, un homme de trente à quarante ans est plus robuste qu'un jeune homme et en ce qui concerne votre métier, vu votre âge, vous ne devez pas avoir beaucoup d'expérience... - C'est exact, monsieur, mais si tout est nouveau pour moi, ça l'est également pour les autres... alors autant que ce soit moi, car de toute mon âme j'aimerais faire partie de votre expédition. "